Le casque intégral, est un sujet technique, pleins de petits détails et pour être sûr de ne rien oublier, je te propose que l'on fasse ensemble le tour d'un casque moto intégral. Les points à retenir pour choisir son casque :
La calotte
Commençons par le commencement : l'extérieur du casque, la calotte. Sa mission est d'encaisser les chocs d'une gamelle sans se fendre en deux. Il y a le choix dans les matières utilisées : thermoplastique, polycarbonate, fibre et carbone.
Pour faire simple, les casques « premiers prix » ont une calotte en plastique dite aussi thermoplastique. Une calotte en plastique fait parfaitement son job de protection au regard des normes en vigueur. Les casques en polycarbonate sont aussi à base de plastique mais offre un niveau d'absorption du choc plus élevé que les thermoplastiques. Le principal inconvénient de ces calottes est le poids. Ils sont plus lourd que la fibre ou le carbone.
Les modèles milieu et haut de gamme ont des calottes en fibre. Chaque marque a développé sa calotte en mélangeant différents types de fibres. En général un casque en fibre est conçu à la main, c'est le cas par exemple chez ARAI.
Enfin, il y a les casques en carbone. C'est les plus légers et robustes. La fabricant réalise la calotte en mixant fibre et carbone. Le seul inconvénient, c'est qu'il peuvent être plus bruyant surtout par temps de pluie. Le carbone est plus rigide, cela a donc tendance à résonner plus.
Aérations
Sur la coque du casque, toujours à l'extérieur, tu peux aussi voir des aérations et des extracteurs d'air (à l'arrière). Le concept est simple comme bonjour : des petits trous dans ta calotte, qui se poursuivent ensuite dans des canaux creusés dans le polystyrène pour qu'un petit courant d'air viennent te rafraîchir.
Dans le même esprit, tu vas avoir les caches-nez et les bavettes. Fixés au-dessus et au-dessous de ta mentonnière, ils t'évitent l'hiver des remontée d'air glacé jusqu'à pif rougi par le froid. Pour les « roule toujours » ce sont des outils forts appréciables. En plus, ils sont souvent amovibles une fois venu le printemps. Donc, à choisir, il est préférable de choisir un casque doté de ces petits détails pas si anodins.
Fermetures
Là tu vas avoir sur presque tous les casques des boucles « micrométriques » (en plastique ou en alliage selon le prix). C'est un petit mécanisme cranté, c'est intuitif et fastoche à clipser avec les gants.
Sur les casques haut de gamme (ou les racing) tu auras par contre une boucle « double-D » toute bête, digne d'une sangle de vieux sac militaire vintage. C'est ce qu'ont les pilote en moto GP. Avec un peu d'expérience tu peux régler ton serrage au millimètre près et tu as une résistance à l'arrachement complètement dingue. C'était le système le plus sûr avant l'apparition des boucles Fidlock
Le premier fabricant a intégré ce type de boucle, c'est la marque KLIM. C'est une boucle aimanté qui se fixe en un clin d'oeil.
La visière
La qualité d'optique va dépendre des marques. En général, les marques haut de gamme propose une meilleure qualité optique avec une déformation moins importantes. Le point à ne pas négliger, c'est la formation de buée sur l'écran, surtout en hiver. L'arme absolu est le Pinlock. C'est un petit écran, un peu comme un double vitrage qui empêche la buée de se former sur votre écran principal. Les visières « traitées buée » seront moins efficaces car le traitement a tendance à s'estomper dans le temps.
L'intérieur du casque
La qualité des mousses internes est primordiale. Un casque bas de gamme va avoir des mousses qui vont se tasser plus vite qu'un casque haut de gamme. Leur confort et leur capacité à évacuer la transpiration est aussi à prendre en compte. Ne pas oubliez que les mousses internes de votre casque doivent être lavées régulièrement c'est une question d'hygiène.